mardi 22 janvier 2013

Conclusion et transition partie I.

Dans cette première partie, nous nous sommes attachés à comprendre les écrits fondateurs de la pensée de Martin Luther King. La Bible, en tout premier lieu, a conditionné la vie du révérend et a inspiré le mouvement des droits civiques qui n'a cessé d'en prêcher les valeurs : l'amour pour l'autre, la justice et la fraternité. La théorie de la désobéissance civile, théorisée par Thoreau et qui consiste à ne pas respecter les lois d'un espace afin de les protester au nom d'une valeur que l'on juge plus juste, a également inspiré le pasteur. Cette résistance passive, qui n'implique aucune violence, s'est vue être appliquée par Gandhi avec succès : l'Inde accédant à son indépendance en 1947. C'est principalement sur ces trois penseurs que Martin Luther King s'appuie lorsque le Mouvement pour les droits civiques naît en 1955 lors du boycott des bus de Montgomery. Martin Luther King résume ainsi cet héritage : « J'en étais arrivé à comprendre très tôt que la doctrine chrétienne de l'amour, relayée par la méthode de la non-violence prônée par Gandhi, était une des armes les plus efficaces dont disposaient les Noirs dans leur lutte pour la liberté » ou encore : « Le Christ fournissait l'esprit et la motivation, tandis que Gandhi fournissait la méthode » ( autobigraphie, page 93 ) Mais le militant ne réclame pas uniquement la fin de la ségrégation dans les bus mais également au sein de la société d'où la multiplicité des actions menées par la communauté noire américaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire